Histoire du village
Comprise dans l’aire urbaine de Sarlat-la-Canéda, la commune de Marquay d’une superficie de 25 km2 se trouve en Périgord noir, dans le quart sud-est du département de la Dordogne.
Le territoire est à 60% recouvert de forêts. Le village recense 601 habitants.
L’origine du nom du village serait lié à une occupation à l’époque gallo-romaine et à un homme nommé Marcasius. Ce nom aurait évolué en Marquaysium avant de prendre sa forme actuelle.
En occitan, la commune porte le nom de Marcais.
La commune est drainée par la Grande Beune, la Petite Beune et par un petit cours d’eau la Beunote qui alimentent la Vézère aux Eyzies de Tayac.
Il s’y trouve des sites préhistoriques majeurs, comme l’abri de Cap Blanc, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Découvert en 1908, on y a retrouvé des sculptures et un squelette féminin datant du Magdalénien.
Un autre abri, celui de Laussel a également fourni des vestiges d’une grande valeur, tout particulièrement des blocs de roche ornées, le plus connu étant la Vénus de Laussel qui date du Gravétien (entre 25 000 et 30 000 ans).
Le Moyen Age a également laissé de nombreuses traces. Le château de Puymartin, construit à partir de 1269 a vécu les vicissitudes de la guerre de Cent Ans puis des guerres de religion, devenant un bastion du catholicisme au XVIe siècle.
Le château de Laussel, quant à lui, a été édifié à partir du XVe siècle par les seigneurs de Commarque. Son histoire est donc liée à celle du château de Commarque, situé de l’autre côté de la Grande Beune.
L’église Saint-Pierre-ès-Liens, dont les éléments les plus anciens remontent au XIIe siècle, est un témoignage de l’importance que le village devait avoir.